Tony Goldwyn
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Détails
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Nationalité |
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| Filmographie | 13 films |
États-Unis
Biographie
Tony Goldwyn, né le 20 mai 1960 à Los Angeles, en Californie (États-Unis), est un acteur, réalisateur, producteur et militant engagé. Issu d’une famille emblématique de l’industrie du cinéma, il s’est d’abord fait connaître du grand public pour ses rôles à l’écran (souvent ambigus, parfois troubles) avant de construire une carrière plus large, derrière la caméra et dans le domaine politique et humanitaire.
Oui, pour beaucoup, Tony Goldwyn, c’est le méchant de Ghost (eh oui), ou le président dans Scandal, mais sa trajectoire est bien plus riche que ces deux rôles.
Une lignée hollywoodienne... et un acteur par choix, pas par piston
Tony Goldwyn n’a pas été catapulté à l’écran par hasard : il est le petit-fils de Samuel Goldwyn, cofondateur de la MGM, et le fils du producteur Samuel Goldwyn Jr. Autant dire qu’il est tombé dans la pellicule quand il était petit. Pourtant, il choisit le théâtre pour faire ses premières armes, étudiant à la London Academy of Music and Dramatic Art et à la Brandeis University.
Loin de se contenter de son nom, il construit patiemment sa carrière d’acteur, en commençant par de petits rôles à la télévision dans les années 80, avant de percer au cinéma.
Ghost (1990) : le rôle qui le révèle... en traître manipulateur
C’est en 1990 que Tony Goldwyn devient un visage connu, grâce à Ghost, le carton mondial porté par Patrick Swayze et Demi Moore. Il y joue Carl Bruner, l’"ami" du héros... qui s’avère être un traître cupide. Et disons-le : Goldwyn joue si bien les salauds qu’il restera longtemps associé à cette image de type souriant mais dangereux.
Un paradoxe amusant, car dans la vraie vie, il est connu pour être l’un des hommes les plus charmants et engagés d’Hollywood. Comme quoi, jouer les méchants peut vraiment être un métier de composition.
Carrière au cinéma et à la télévision : de l’ombre à la lumière
Après Ghost, Tony Goldwyn enchaîne les rôles dans des genres variés : The Pelican Brief (avec Julia Roberts et Denzel Washington), Kiss the Girls, The Last Samurai, The Mechanic, Divergent, ou encore Oppenheimer (dans un petit rôle mais dans un film monumental).
En 1999, il prête sa voix au personnage principal de Tarzan, dans le film d’animation Disney du même nom, une performance vocale intense, accompagnée par les chansons de Phil Collins (impossible d’oublier You'll Be in My Heart).
Mais c’est à la télévision qu’il trouve une notoriété renouvelée, notamment grâce à Scandal, la série créée par Shonda Rhimes, où il campe Fitzgerald Grant, président des États-Unis torturé, passionné et régulièrement en conflit intérieur (et extérieur). Une performance saluée, qui mêle romance, drame politique et tension constante, face à une Kerry Washington incandescente. Le couple Fitz-Olivia fait vibrer les fans pendant 7 saisons.
Réalisateur et producteur : derrière la caméra, avec la même rigueur
Depuis les années 2000, Tony Goldwyn développe aussi une carrière solide en tant que réalisateur. Il signe plusieurs épisodes de séries comme Grey’s Anatomy, Scandal, Dexter, Law & Order, ou plus récemment The Good Fight. Son sens du rythme et sa connaissance du jeu d’acteur en font un metteur en scène respecté dans l’univers des séries.
Il réalise aussi des longs-métrages, comme Someone Like You, Conviction (avec Hilary Swank), ou A Walk on the Moon. Des films qui explorent souvent des thèmes d’identité, de justice et de résilience, à l’image de ses engagements personnels.
Engagements sociaux et politiques : un artiste citoyen
Au-delà de sa carrière artistique, Tony Goldwyn est très engagé dans les causes humanitaires et politiques. Il soutient activement l’accès à l’éducation, la réforme de la justice pénale et les droits des femmes. Il a été l’un des ambassadeurs de l’association Innocence Project, qui œuvre à libérer les personnes condamnées à tort.
Il s’implique également dans des campagnes électorales démocrates, prêtant son image (et sa voix très présidentielle) à des causes progressistes. Un engagement public, cohérent avec les valeurs qu’il défend aussi dans ses choix de projets à l’écran.
Aujourd’hui : entre fidélité artistique et évolution constante
Toujours actif, Tony Goldwyn continue de jongler entre jeu d’acteur, réalisation et activisme. Il n’a jamais été une "méga-star", mais il incarne cette génération de comédiens solides, polyvalents, capables d’inspirer la confiance tout en explorant des zones grises.
Et puis il faut bien le reconnaître : il a ce charme old-school, cette élégance tranquille qui traverse les décennies sans jamais devenir dépassée.
Bref, Tony Goldwyn, c’est un peu l’anti-show-off d’Hollywood. Talentueux sans tapage, engagé sans posture, séduisant sans cliché. Un acteur qu’on ne cherche pas forcément… mais qu’on est toujours content de retrouver.
Filmographie
13 sur 13 films
