Takayuki Yamada
- Casting
Détails
| Autre nom | 山田 孝之 |
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| Âge |
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Nationalité |
| Filmographie | 5 films |
Japon
Biographie
Takayuki Yamada, né le 20 octobre 1983 à Naha, dans la préfecture d’Okinawa, au Japon, est un acteur japonais à la fois imprévisible, audacieux et incroyablement prolifique.
Révélé au début des années 2000, Takayuki Yamada s’est imposé comme une figure incontournable du cinéma et de la télévision au Japon, enchaînant les rôles très différents avec un naturel déconcertant. Qu’il joue un lycéen introverti, un chef de gang violent, un détective désabusé ou même un avatar caricatural de lui-même, Takayuki Yamada semble toujours à l’aise, toujours juste, toujours surprenant.
Rarement à la recherche du rôle facile, il alterne sans hésiter entre blockbusters grand public, films d’auteur, comédies absurdes ou drames sombres. Cette capacité à se fondre dans des univers très variés lui a valu une solide réputation d’acteur « caméléon », sans pour autant sacrifier une identité artistique bien marquée. Il est aussi chanteur et producteur, preuve que sa créativité dépasse largement le simple cadre de l’interprétation.
Des débuts marqués par la télévision
Takayuki Yamada commence sa carrière dans le monde des dramas japonais à la fin des années 1990. Il faut toutefois attendre 2003 pour qu’il attire véritablement l’attention, avec la série Water Boys, une comédie sur une équipe de natation synchronisée masculine. Ce rôle, à la fois léger et rafraîchissant, montre déjà une aisance comique qui va devenir l’un de ses points forts.
Mais c’est en 2004, avec le drama sentimental Sekai no Chūshin de, Ai wo Sakebu (Crying Out Love in the Center of the World), qu’il franchit un cap. Il y joue Sakutaro, un jeune homme confronté à la perte de l’être aimé. Ce rôle dramatique, exigeant émotionnellement, lui vaut des critiques élogieuses et une reconnaissance nationale. Takayuki Yamada devient alors une valeur montante du petit écran japonais.
Un virage cinématographique assumé
Dès le milieu des années 2000, Takayuki Yamada commence à se tourner vers le grand écran. En 2005, il incarne Densha Otoko dans l’adaptation cinématographique de cette histoire vraie sur un otaku timide tombant amoureux d’une jeune femme rencontrée dans le métro. Ce rôle, tendre et maladroit, séduit un large public et confirme son statut d’acteur grand public capable d’attirer les foules.
Mais très vite, Takayuki Yamada refuse de se laisser enfermer dans un registre romantique ou léger. En 2007, il change de ton dans Crows Zero de Takashi Miike, un film de baston lycéenne sombre et ultra stylisé, où il incarne Tamao Serizawa, leader charismatique d’un gang d’étudiants. La performance est radicalement différente, intense, presque animale. C’est l’une de ses premières démonstrations d’un talent protéiforme, et pas la dernière.
Un acteur sans peur de se salir
Contrairement à de nombreux acteurs de sa génération, Takayuki Yamada ne cherche pas à préserver une image lisse. Il aime incarner des personnages ambigus, imparfaits, voire moralement dérangeants. Dans The Devil’s Path (2013), inspiré de faits réels, il interprète un tueur à gages glaçant avec une intensité presque dérangeante. Dans Lesson of the Evil, il incarne un professeur d’apparence irréprochable qui cache un fond de noirceur terrifiant.
Parfois, Takayuki Yamada n’hésite même pas à se moquer de lui-même. Dans Yamada Takayuki no Cannes e ikou (2013), il joue une version fictive de lui-même, acteur blasé cherchant à aller à Cannes, dans une mise en abyme absurde et hilarante. C’est une autre preuve de sa liberté de ton : il ne craint ni l’autodérision, ni le ridicule, ni les zones grises.
Un touche-à-tout artistique
En parallèle de sa carrière d’acteur, Takayuki Yamada développe d’autres facettes artistiques. Il est chanteur au sein du groupe THE XXXXXX, aux côtés d’autres figures de la scène japonaise. Il produit également des films, des clips, et même des séries, notamment via sa société de production. Cette diversification ne relève pas d’un caprice de célébrité : elle traduit un vrai besoin de maîtriser les projets de A à Z, et une envie sincère de raconter des histoires sous différents angles.
Il est aussi l’un des rares acteurs japonais à travailler aussi régulièrement sur des projets numériques ou de plateformes, ce qui montre une volonté de rester connecté aux évolutions du secteur et à son public le plus jeune.
Une filmographie riche, un style insaisissable
Il serait presque plus simple de dresser la liste des genres que Takayuki Yamada n’a pas encore explorés. Il a tout joué : le romantique maladroit, le voyou violent, le père brisé, le samouraï perdu, le musicien raté, le démon désabusé, et même… Dieu. Et dans chacun de ces rôles, il semble s’effacer totalement derrière son personnage, tout en gardant cette étincelle un peu insolente, ce regard mi-fatigué mi-fascinant, qui rend ses performances toujours un peu inattendues.
Ce style insaisissable fait que l’on ne sait jamais à quoi s’attendre avec lui. Et c’est exactement ce qui fait sa force. Takayuki Yamada incarne une forme de liberté artistique rare dans le paysage très normé du divertissement japonais.
Filmographie
