Nat Wolff
- Casting
Détails
| Autre nom | Nathaniel Marvin Wolff |
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Nationalité |
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| Filmographie | 6 films |
États-Unis
Biographie
Nat Wolff est né le 17 décembre 1994 à Los Angeles, en Californie (États-Unis). Issu d’une famille d’artistes (son père est musicien et sa mère, Polly Draper, actrice et réalisatrice) Nat Wolff baigne dans un univers créatif dès l’enfance. Il commence sa carrière sous les projecteurs très jeune, aux côtés de son frère Alex, dans un mélange de musique, de télévision et de comédie. Mais loin de s’enfermer dans un parcours d’enfant star, Nat Wolff a réussi à prendre un tournant plus sérieux à l’adolescence, explorant des rôles plus profonds et parfois surprenants.
Débuts précoces avec The Naked Brothers Band
C’est à la télévision que tout commence pour Nat Wolff, avec la série The Naked Brothers Band, diffusée sur Nickelodeon entre 2007 et 2009. Créée par sa mère, la série met en scène Nat Wolff et son frère Alex Wolff dans leur propre groupe de musique fictif, mêlant humour enfantin et performances musicales originales.
Loin de n’être qu’un produit formaté pour la jeunesse, The Naked Brothers Band repose sur une vraie complicité familiale et un ton légèrement plus intelligent que la moyenne du genre. Nat Wolff, qui compose et interprète ses propres chansons, s’y révèle à la fois musicien doué et comédien à l’aise. Une manière ludique de s’initier au monde du divertissement sans passer par la case audition classique.
Mais ce n’est qu’une première étape. Une fois l’adolescence passée, Nat Wolff va progressivement se détacher de cette image pour aller chercher des rôles plus matures, parfois aux antipodes de ses débuts.
La transition vers le cinéma : entre YA dramas et premiers drames réalistes
Le virage vers le grand écran s’amorce avec une série de films destinés au jeune public, mais dans un ton plus sérieux. Nat Wolff joue un rôle secondaire dans The Fault in Our Stars (Nos étoiles contraires, 2014), adaptation du roman de John Green, dans laquelle il interprète Isaac, l’ami du personnage principal. Malgré le ton sentimental du film, son interprétation apporte une vraie touche d’humour noir et de tendresse.
Ce succès le propulse dans le rôle principal de Paper Towns (La face cachée de Margo, 2015), une autre adaptation de John Green. Il y incarne Quentin, adolescent introverti lancé dans une quête quasi initiatique pour retrouver une jeune fille insaisissable. Le film, moins impactant commercialement que son prédécesseur, permet malgré tout à Nat Wolff de démontrer sa capacité à porter un film sur ses épaules, tout en cultivant un jeu nuancé, loin du stéréotype du héros romantique.
Mais déjà, Nat Wolff semble vouloir s’éloigner des codes du "young adult", préférant explorer des rôles plus sombres et exigeants.
Un tournant vers les drames psychologiques et le cinéma d’auteur
À partir de la seconde moitié des années 2010, Nat Wolff oriente sa carrière vers des films plus indépendants, moins balisés. Il joue notamment dans Ashby, face à Mickey Rourke, un mélange de comédie noire et de drame adolescent à la tonalité plus singulière que ses précédents projets.
Il enchaîne ensuite avec The Intern, In Dubious Battle, The Pretenders ou encore Rosy, où il s’essaye à des personnages plus ambigus, parfois carrément perturbés. Ce choix d’éviter les chemins faciles lui permet de cultiver un profil atypique dans sa génération, à mi-chemin entre ancien enfant star et acteur de festival.
En 2020, il est à l’affiche de Mortal, un thriller fantastique norvégien réalisé par André Øvredal, dans lequel il incarne un jeune homme doté de pouvoirs destructeurs. Ici encore, Nat Wolff joue sur une tension contenue, plus intériorisée que spectaculaire, dans un rôle qui demande autant de retenue que de présence.
Il apparaît aussi dans The Kill Team, un drame militaire glaçant inspiré de faits réels, dans lequel il interprète un soldat confronté à un dilemme moral dans un environnement hostile. Une performance sobre, tendue, qui le positionne clairement dans une veine plus réaliste, voire radicale.
Une carrière marquée par la polyvalence (et un certain refus de la starification)
Si Nat Wolff n’est pas omniprésent dans les magazines people, c’est aussi parce qu’il semble refuser les codes de la célébrité immédiate. Son parcours est marqué par une discrétion constante, sans pour autant tomber dans l’anonymat. Il choisit ses projets avec soin, souvent à la marge des grosses productions, tout en gardant un pied dans des films au potentiel grand public.
Musicien toujours actif, il continue à collaborer avec son frère Alex Wolff, lui-même acteur et réalisateur, notamment dans des projets familiaux ou alternatifs. Cette dualité entre musique et cinéma, entre industrie et création, fait partie intégrante de son identité artistique.
Nat Wolff n’a jamais cherché à forcer le passage vers des rôles de super-héros ou à surfer sur une image fabriquée. Il préfère sans doute construire une filmographie cohérente sur le long terme plutôt que de multiplier les apparitions visibles mais creuses.
Filmographie
