Michael Caine
- Casting
Détails
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Nationalité |
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| Filmographie | 20 films |
| Récompenses | 15 nominations et 4 victoires |
Royaume-Uni
Biographie
Michael Caine, de son vrai nom Maurice Joseph Micklewhite Jr., est né le 14 mars 1933 à Londres (Angleterre). Figure emblématique du cinéma britannique, il s’est imposé par son charisme discret, sa voix reconnaissable entre mille et une carrière s’étendant sur plus de sept décennies.
Acteur aux rôles variés, souvent marqué par une classe naturelle et une pointe d’ironie, Michael Caine a su traverser les modes sans jamais perdre en popularité.
Une enfance londonienne avant la lumière des projecteurs
Issu d’un milieu modeste du quartier populaire de Rotherhithe, au sud-est de Londres, Michael Caine grandit pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est évacué à la campagne avec son frère pendant les bombardements. Après son service militaire — où il sert notamment pendant la guerre de Corée —, il commence à travailler dans des théâtres et à enchaîner de petits rôles à la télévision.
C’est au moment de prendre un nom de scène que Michael Caine choisit ce pseudonyme inspiré du film The Caine Mutiny. Le hasard des cabines téléphoniques et des enseignes de cinéma, paraît-il.
Michael Caine, acteur emblématique du cinéma britannique et international
La carrière de Michael Caine décolle véritablement dans les années 1960 avec Zulu (1964), mais c’est avec The Ipcress File (1965) qu’il devient une star. Il incarne alors Harry Palmer, un espion à mille lieues de James Bond, plus terre-à-terre et cynique. Le rôle marque un tournant dans le cinéma d’espionnage, et la popularité de Caine grimpe en flèche.
L’année suivante, il joue dans Alfie (1966), qui lui vaut une nomination à l’Oscar du meilleur acteur. Ce rôle de séducteur nonchalant mais profondément humain reste l’un des plus emblématiques de sa filmographie. Il enchaîne ensuite avec des classiques comme The Italian Job (1969), Get Carter (1971), ou encore Sleuth (1972), où il rivalise avec Laurence Olivier dans un duel d’acteurs fascinant.
Une longévité exceptionnelle, entre rôles dramatiques et succès populaires
Michael Caine a toujours su jongler entre cinéma d’auteur et productions hollywoodiennes. Dans les années 1980, il remporte enfin l’Oscar du meilleur second rôle pour Hannah and Her Sisters (1986) de Woody Allen, puis un second en 2000 pour The Cider House Rules (L’œuvre de Dieu, la part du Diable).
À partir des années 2000, une nouvelle génération le redécouvre grâce à sa collaboration avec Christopher Nolan. Il devient un visage familier dans Batman Begins, The Prestige, Inception, et les autres films du réalisateur. Là encore, son calme, sa diction soignée et sa présence imposent une autorité tranquille à l’écran. Son rôle d’Alfred, le majordome fidèle de Bruce Wayne, reste l’un des plus attachants de cette nouvelle période.
Une voix, une présence, un style reconnaissable
Ce qui distingue Michael Caine, au-delà de ses rôles, c’est sans doute sa voix grave au timbre cockney, souvent imitée mais jamais égalée. Il incarne une certaine idée du flegme britannique, avec une élégance nonchalante et un humour pince-sans-rire toujours bien dosé.
Malgré le succès, Michael Caine n’a jamais quitté son franc-parler. Il a souvent évoqué son passé modeste, sa fidélité à ses origines et son goût pour la simplicité, tout en assumant pleinement ses choix de carrière, y compris ceux dictés parfois par le besoin d’argent. Oui, il a tourné dans Jaws: The Revenge, et non, il ne l’a jamais regardé — mais la maison qu’il a pu s’acheter grâce au film en valait la peine, dit-il avec malice.
Michael Caine, une légende bien ancrée dans la mémoire collective
Avec plus de 130 films à son actif, Michael Caine est l’un des rares acteurs à avoir été nommé aux Oscars dans cinq décennies différentes. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont un BAFTA, un Golden Globe, un Oscar d’honneur et même un titre de chevalier décerné par la Reine Élisabeth II en 2000.
Aujourd’hui, même s’il a annoncé à plusieurs reprises vouloir prendre sa retraite, Michael Caine reste une figure aimée et respectée du cinéma mondial. Son nom, son accent et sa silhouette familière incarnent un certain pan de l’histoire du cinéma, à la croisée de l’élégance britannique et du charme populaire.
Et comme il l’a dit un jour lui-même : « I’m not a star, I’m a working actor. And that’s much better. »
Filmographie
