Mami Koyama

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Détails

Autre nom 小山 茉美
Âge
Nationalité
Filmographie 6 films

Biographie

Mami Koyama, née le 17 janvier 1955 à Nagoya, dans la préfecture d’Aichi, au Japon, est une actrice de doublage (seiyū), narratrice et comédienne qui a marqué plusieurs générations d’amateurs d’anime.

Avec une carrière débutée dans les années 1970, Mami Koyama incarne ce que le Japon sait produire de mieux en matière de voix inoubliables : justesse, intensité, subtilité et une adaptabilité impressionnante. Sa voix a traversé les décennies, portée par des personnages emblématiques de l’animation japonaise. Si son nom ne dit pas toujours grand-chose au grand public hors du Japon, ses rôles parlent pour elle. Et ils sont nombreux.

Les débuts dans les années 70 : l’époque des pionnières du seiyū

Mami Koyama entre dans l’univers du doublage à une époque charnière. Le métier de seiyū prend alors de l’importance, à mesure que l’animation japonaise devient un phénomène culturel massif. Elle se fait rapidement remarquer pour la clarté de sa diction et sa capacité à incarner aussi bien des jeunes filles dynamiques que des femmes puissantes, mystérieuses ou dangereuses.

Elle commence à doubler dès les années 1970, notamment dans Maison Ikkoku, Cutie Honey (dans une itération ultérieure), ou Time Bokan. Très vite, elle s’impose comme une voix féminine marquante, dans une industrie encore dominée par quelques grandes figures. Sa voix, souple et expressive, devient rapidement l’un de ses plus grands atouts.

Des rôles cultes qui traversent les générations

Parmi ses rôles les plus célèbres, impossible de ne pas citer Arale Norimaki dans Dr. Slump, l’un des premiers grands succès d’Akira Toriyama. Ce personnage de petit robot à l’énergie débordante est devenu culte au Japon, et Mami Koyama y insuffle un mélange d’innocence et de folie douce, qui reste gravé dans les mémoires. Oui, la voix suraiguë et désopilante de cette gamine invincible, c’était elle.

Mais c’est aussi elle qui prête sa voix à Madame Roshi (ou Roshi Baba) dans certaines versions de Dragon Ball, et surtout à Balalaika dans Black Lagoon, un rôle à l’opposé total de ses personnages enfantins : une mafieuse russe charismatique, glaciale, terrifiante de sang-froid. Là encore, Mami Koyama démontre l’étendue de son registre vocal, capable de passer d’un extrême à l’autre avec une aisance déconcertante.

Elle est également la voix de Kyōko Zeppelin Soryu dans Neon Genesis Evangelion, un rôle plus bref mais symbolique, dans une série culte aux résonances psychologiques complexes.

Et si l’on veut vraiment parler polyvalence, on notera qu’elle a aussi doublé Big Mom (Charlotte Linlin) dans One Piece, incarnation délirante d’une matriarche monstrueuse, gourmande et imprévisible. Encore un personnage larger than life, porté par la voix reconnaissable de Mami Koyama.

Une carrière de narration et de doublage hors animation

Au-delà de l’anime, Mami Koyama prête également sa voix à des documentaires, des publicités, des jeux vidéo et même des films étrangers en version japonaise. Elle est notamment active dans le doublage de films hollywoodiens, où elle incarne à l’occasion des personnages joués par des actrices comme Sigourney Weaver ou Helen Mirren. Encore une fois, toujours dans cette même veine de femmes fortes, au charisme imposant.

Sa voix a aussi souvent été utilisée pour la narration télévisée, preuve de la confiance que lui accordent les réalisateurs et producteurs. On peut difficilement faire plus fiable, tant son jeu vocal est maîtrisé jusque dans les moindres inflexions.

Une longévité rare dans le monde du seiyū

L’une des choses les plus remarquables dans la carrière de Mami Koyama, c’est sa longévité. Dans un milieu où de nouvelles générations de seiyū apparaissent chaque année, souvent formatées pour coller aux tendances du moment, elle est restée active, demandée, respectée. Sa voix n’a rien perdu de sa force, et elle continue d’être associée à des rôles majeurs dans des productions modernes.

Elle a su évoluer avec l’industrie sans perdre son style. Elle n’a pas cherché à imiter les voix nouvelles, souvent plus aiguës ou standardisées. Elle a conservé sa personnalité vocale, et c’est sans doute ce qui lui a permis de durer.

Filmographie

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