Maggie Gyllenhaal
- Casting
- Réalisation
- Production
- Écriture
Détails
| Autre nom | Margalit Ruth Gyllenhaal |
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Nationalité |
| Famille | |
| Filmographie | 11 films |
| Récompenses | 5 nominations et 2 victoires |
États-Unis
Biographie
Maggie Gyllenhaal, de son nom complet Margalit Ruth Gyllenhaal, est née le 16 novembre 1977 à New York, aux États-Unis. Elle grandit dans une famille baignée dans le cinéma, ce qui n’a rien d’anecdotique quand on voit le chemin qu’elle a ensuite tracé dans l’industrie. Son père, Stephen Gyllenhaal, est réalisateur, sa mère, Naomi Foner, scénariste, et son frère cadet, Jake Gyllenhaal, est également acteur. On est donc loin du hasard total dans cette affaire.
Très tôt, Maggie Gyllenhaal se frotte au jeu d’actrice en apparaissant dans plusieurs films dirigés par son père, mais ce sont ses rôles plus indépendants qui lui apportent une véritable reconnaissance artistique. Elle ne se contente pas de suivre une route balisée, elle choisit des chemins de traverse, souvent audacieux, parfois risqués, mais presque toujours remarqués.
Un parcours entre cinéma indépendant et productions plus grand public
La carrière de Maggie Gyllenhaal prend un tournant décisif au début des années 2000 avec Secretary (2002), une comédie dramatique où elle incarne une secrétaire au comportement aussi docile qu’énigmatique, face à James Spader. Un rôle atypique, clairement pas calibré pour les blockbusters, mais qui lui vaut une nomination aux Golden Globes et installe son nom dans le paysage du cinéma indépendant américain. On la classe rapidement parmi les actrices qui osent, et ça, à Hollywood, ce n’est pas toujours monnaie courante.
Elle alterne ensuite entre films d’auteur et projets plus visibles. Elle joue dans Sherrybaby, où elle campe une mère en réinsertion, puis dans des œuvres comme Stranger than Fiction, World Trade Center, et surtout The Dark Knight (2008), où elle reprend le rôle de Rachel Dawes initialement incarné par Katie Holmes. Malgré le poids du blockbuster, Maggie Gyllenhaal y impose une gravité et une profondeur qui ne sont pas toujours attendues dans ce genre de production.
Une voix singulière au service de personnages nuancés
Si Maggie Gyllenhaal marque autant, c’est parce qu’elle choisit rarement la facilité. Ses personnages sont souvent cabossés, ambigus, en marge. On est loin de la figure classique de la « leading lady » hollywoodienne. Dans The Kindergarten Teacher, elle incarne une enseignante obsédée par le talent poétique d’un enfant, un rôle subtil et dérangeant qui lui vaut les éloges de la critique.
Ce goût pour la complexité transparaît aussi dans ses choix à la télévision. Elle se distingue dans la série The Honourable Woman et dans The Deuce, où elle interprète une travailleuse du sexe dans le New York des années 1970, puis productrice de films pour adultes. Encore une fois, Maggie Gyllenhaal n’opte pas pour la facilité, et encore une fois, ça paie.
Maggie Gyllenhaal réalisatrice : un passage derrière la caméra qui ne passe pas inaperçu
En 2021, Maggie Gyllenhaal passe de l’autre côté de la caméra avec The Lost Daughter, adapté du roman d’Elena Ferrante. Pour un premier long-métrage, l’accueil est plus que positif. Le film est présenté à la Mostra de Venise, où elle décroche le Prix du meilleur scénario, et les nominations affluent ensuite, des Golden Globes aux Oscars.
Ce passage à la réalisation semble parfaitement logique tant Maggie Gyllenhaal a toujours montré une attention particulière à la psyché de ses personnages. En tant que réalisatrice, elle conserve cette même finesse, ce même goût pour les zones grises, tout en offrant à ses actrices des rôles aussi complexes que ceux qu’elle a elle-même souvent interprétés.
Filmographie
11 sur 11 films
