Karen Gillan
- Casting
Détails
| Autre nom | Karen Sheila Gillan |
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| Âge |
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Nationalité |
| Filmographie | 12 films |
Royaume-Uni
Biographie
Née le 28 novembre 1987 à Inverness, en Écosse, Karen Gillan s’est imposée, en l’espace de quelques années, comme une figure incontournable de la pop culture contemporaine. Connue d’abord pour son rôle emblématique dans Doctor Who, elle a rapidement élargi sa palette, oscillant entre blockbusters hollywoodiens, films indépendants et projets qu’elle écrit ou réalise elle-même. Son accent écossais bien marqué, sa haute silhouette (1,80 m quand même) et son humour pince-sans-rire en font une actrice à part dans le paysage anglo-saxon.
Les débuts : mannequinat, théâtre et premières apparitions à l’écran
Avant de devenir la Nebula des Gardiens de la Galaxie ou l’irrésistible Amy Pond, Karen Gillan débute comme modèle, notamment à la London Fashion Week, après avoir quitté l’Écosse pour étudier à la prestigieuse Italia Conti Academy of Theatre Arts à Londres. Une courte période, car c’est bien le jeu d’acteur qui l’intéresse.
Dès la fin des années 2000, elle apparaît dans des séries britanniques comme Rebus ou The Kevin Bishop Show, où elle joue une variété de personnages avec un certain goût pour l’absurde et la satire. Ces rôles l’exposent à une audience plus large, mais c’est en 2010 que sa carrière bascule.
Doctor Who : l’explosion médiatique avec Amy Pond
Le grand public découvre vraiment Karen Gillan lorsqu’elle rejoint Doctor Who en tant que compagne du onzième Docteur, incarné par Matt Smith. Son personnage, Amy Pond, fait ses débuts en 2010, et devient rapidement l’une des figures les plus appréciées de l’ère moderne de la série.
Amy est vive, audacieuse, parfois effrontée, et Karen Gillan y injecte une énergie rare, teintée d’émotion et d’humour. Elle reste trois saisons dans la série, de 2010 à 2012, créant avec Matt Smith une alchimie qui séduit autant les fans que les critiques. Ce rôle lui ouvre les portes d’Hollywood, mais pas question de se précipiter dans n’importe quel blockbuster. Elle avance à son rythme.
Marvel, action et transformation : l'ère Nebula
En 2014, Karen Gillan opère un virage spectaculaire dans sa carrière en rejoignant l’univers cinématographique Marvel dans le rôle de Nebula, la fille adoptive de Thanos. Pour ce personnage, elle accepte de se raser la tête et de passer plusieurs heures en maquillage. Un changement physique radical, mais qui en vaut la peine : Nebula, d’abord secondaire, gagne en profondeur et en popularité à chaque apparition.
De Guardians of the Galaxy à Avengers: Endgame, Karen Gillan donne à Nebula une complexité inattendue, oscillant entre violence et vulnérabilité. C’est un rôle exigeant, physiquement et émotionnellement, mais qu’elle interprète avec un mélange de froideur robotique et d’humanité contenue. Elle devient ainsi l’un des rares personnages de l’univers Marvel à connaître un véritable arc narratif, et l’une des rares femmes à s’y tailler une place durable.
Le virage comique et commercial avec Jumanji
Autre tournant majeur : Jumanji: Welcome to the Jungle (2017), où Karen Gillan joue Ruby Roundhouse, une adolescente coincée dans le corps d’une experte en combat, en short trop court. Le film est un succès colossal, et elle y montre un tout autre registre : comique, décalé, très second degré. Elle revient dans la suite, Jumanji: The Next Level, avec toujours le même mélange d’action et d’autodérision.
Elle prouve ainsi qu’elle peut tenir son rang dans des productions familiales à grand spectacle, sans jamais se prendre trop au sérieux. Et ça marche. Le public adhère à sa spontanéité, son timing comique impeccable et son énergie contagieuse.
Réalisatrice, scénariste, actrice : une ambition plus personnelle
Karen Gillan ne se contente pas d’être une actrice de studio. Elle s’essaie aussi à la réalisation et à l’écriture, avec notamment The Party’s Just Beginning (2018), un film qu’elle écrit, réalise et interprète. Tourné dans sa ville natale d’Inverness, ce drame aborde des thèmes sombres comme le deuil, la dépression et l’isolement. Une œuvre personnelle, brute, bien loin de l’univers Marvel, qui montre un autre visage de Karen Gillan : celui d’une artiste complète, en quête de sens et d’expression authentique.
Même si ce film reste confidentiel, il confirme qu’elle ne compte pas se contenter de rôles d’action ou de science-fiction. Elle explore, elle tente, et surtout, elle prend des risques.
Une carrière équilibrée entre projets grand public et indépendants
Ce qui frappe dans la trajectoire de Karen Gillan, c’est cette volonté de rester libre. Elle alterne sans difficulté films de studio et projets plus modestes, en gardant une ligne directrice claire : s’amuser, rester fidèle à elle-même, et ne jamais perdre le lien avec ses racines écossaises. D’ailleurs, elle n’a jamais cherché à gommer son accent, ce qui lui vaut souvent un capital sympathie immédiat.
Elle continue également à multiplier les rôles variés : de films d’action comme Gunpowder Milkshake à des participations dans des projets plus expérimentaux, elle montre qu’elle peut manier aussi bien le fusil à pompe que l’introspection émotionnelle.
Une actrice qui avance sans se prendre au sérieux
Dans les interviews, Karen Gillan se distingue par son humour sec, son autodérision et une certaine franchise rafraîchissante. Elle n’essaie pas de jouer à la star hollywoodienne lisse, mais reste fidèle à une image plus accessible, parfois un peu maladroite, toujours sincère. C’est aussi ce qui la rend si attachante auprès du public.
Avec une filmographie déjà riche, une présence marquée dans plusieurs franchises majeures et une envie évidente de créer à sa manière, Karen Gillan est bien plus qu’un simple second rôle ou qu’une compagne de voyage du Docteur. C’est une artiste complète, indépendante, et à sa façon, l’une des voix les plus singulières venues d’Écosse sur la scène internationale.
Et entre deux scènes de combat intergalactique, elle trouve toujours le moyen de glisser une vanne ou un regard en coin qui fait mouche. C’est peut-être ça, la vraie superpuissance de Karen Gillan.
Filmographie
