Jsu Garcia
- Casting
Détails
| Autre nom | Jesus Garcia |
|---|---|
| Âge |
|
Nationalité |
| Filmographie | 8 films |
États-Unis
Biographie
Né le 6 octobre 1963 à New York, Jsu Garcia est un acteur, producteur et réalisateur américain d’origine cubaine. Il a aussi utilisé les pseudonymes Nick Corri ou Thom Fox en début de carrière, notamment pour contourner certains obstacles liés à son nom à consonance hispanique, dans un Hollywood pas toujours tendre avec les minorités. Cette stratégie lui a permis d’accéder à des rôles variés dès les années 1980, posant ainsi les bases d’une carrière dense, en constante évolution.
Issu d’une famille d’immigrants, Jsu Garcia grandit dans un environnement marqué par la culture latine, mais aussi profondément ancré dans l’Amérique urbaine des années 70 et 80. Il fréquente le lycée Fairfax à Los Angeles, où il se forme à l’art dramatique, avant de faire ses débuts à la télévision dans des séries populaires comme Fame. À partir de là, tout s’accélère, même si Jsu Garcia n’a jamais vraiment cherché la lumière des projecteurs, préférant une trajectoire faite de rôles solides et d’engagements sincères.
D’un cauchemar à la reconnaissance : ses rôles au cinéma
Le public le découvre véritablement en 1984 grâce à A Nightmare on Elm Street, où Jsu Garcia apparaît sous le nom de Nick Corri. Ce rôle dans un classique du film d’horreur lui ouvre les portes d’Hollywood. Mais au lieu de se spécialiser dans le genre, il navigue habilement entre les styles. On le retrouve dans la comédie (Gotcha!, Wildcats), le drame indépendant (Slaves of New York), le polar (Traffic) ou encore le fantastique (Vampire in Brooklyn).
Dans les années 2000, Jsu Garcia marque les esprits avec des rôles plus intenses et plus physiques, notamment dans Collateral Damage aux côtés d’Arnold Schwarzenegger, ou We Were Soldiers, où il incarne Tony Nadal, capitaine au Vietnam. Ces rôles lui permettent d’affirmer un jeu plus mature, plus intériorisé, sans pour autant renier son énergie d’origine.
Il explore également des figures historiques, comme dans The Lost City où il incarne Che Guevara sous la direction d’Andy Garcia (aucun lien familial, au passage). Ce rôle donne à Jsu Garcia l’occasion de puiser dans ses racines cubaines, et d’offrir une interprétation sobre d’une figure révolutionnaire souvent caricaturée. Il ajoute une autre corde à son arc en jouant Francisco d’Anconia dans Atlas Shrugged: Part I, une adaptation du roman controversé d’Ayn Rand. Là encore, il fait le choix d’un rôle exigeant, loin des sentiers battus.
Présence continue à la télévision et retour régulier au théâtre
Parallèlement à sa carrière cinématographique, Jsu Garcia est un habitué du petit écran. Il multiplie les apparitions dans des séries cultes comme Miami Vice, Babylon 5, JAG, Without a Trace ou encore Crossing Jordan. Il y tient souvent des rôles secondaires, mais toujours bien sentis, apportant à chaque fois une touche d’intensité discrète.
Il ne néglige pas non plus le théâtre, où il s’illustre dans plusieurs productions, dont Grease, et surtout Short Eyes, pour laquelle il reçoit un Drama-Logue Award. Cette expérience scénique reste essentielle dans sa manière d’aborder le jeu : toujours ancrée dans le présent, avec un respect du texte et du corps.
Un acteur-producteur à la croisée de l’engagement spirituel et de la création indépendante
Depuis plusieurs années, Jsu Garcia s’investit également dans la production. Il fonde avec John-Roger la société Scott J-R Productions, avec laquelle il développe des films aux thématiques spirituelles ou existentielles, comme Spiritual Warriors ou The Wayshower. Ces projets mêlent quête intérieure, philosophie et récit initiatique, une orientation qui peut surprendre pour un acteur issu du cinéma de genre, mais qui reflète une dimension plus personnelle de son parcours.
Ce lien entre création artistique et chemin spirituel n’est pas qu’un concept : Jsu Garcia est également ordonné ministre dans le mouvement Spiritual Inner Awareness, ce qui donne à sa démarche une cohérence rare à Hollywood. Il ne s’agit pas d’un repli, mais d’un élargissement, d’un regard qui dépasse les simples codes de l’industrie.
Filmographie
