James Parks
- Casting
Détails
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Nationalité |
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| Filmographie | 7 films |
États-Unis
Biographie
James Parks, né le 16 novembre 1968 à Sonora, en Californie (États-Unis), est un acteur américain discret mais particulièrement apprécié des amateurs de cinéma de genre et des univers interconnectés du cinéma indépendant et grindhouse. Fils de l’acteur Michael Parks, figure culte à part entière, James Parks s’est construit une trajectoire singulière, faite de rôles récurrents, de collaborations fidèles, et d’apparitions marquantes dans des films qui ne laissent jamais indifférents.
Un acteur né dans l’univers du cinéma indépendant
Grandir dans l’entourage de Michael Parks a sans doute influencé les choix de carrière de James Parks, qui opte très tôt pour des projets marginaux plutôt que pour les feux de la rampe hollywoodienne. Il apparaît dès les années 1990 dans des séries télévisées et des films modestes, se forgeant une expérience solide dans des seconds rôles, avec un jeu souvent minimaliste, mais chargé de présence et d’authenticité.
C’est ce style très brut, sans fioritures, qui fait de lui un acteur parfaitement à l’aise dans les univers rugueux, souvent teintés de violence ou de satire, qui caractérisent ses collaborations les plus connues.
Le rôle culte d’Edgar McGraw : la saga Tarantino-Rodriguez
Le nom de James Parks est indissociable du personnage d’Edgar McGraw, qu’il incarne dans plusieurs films devenus cultes. Créé par Robert Rodriguez dans From Dusk Till Dawn 2: Texas Blood Money (1999), le personnage est ensuite repris par Quentin Tarantino dans Kill Bill: Volume 1 et Volume 2, Death Proof (2007), et même Machete (2010), dans ce qu’on pourrait appeler le "cinémaverse Tarantino-Rodriguez".
Edgar McGraw, fils du shérif Earl McGraw (joué par Michael Parks, son père à la ville comme à l’écran), est un officier de police un peu maladroit, au ton pince-sans-rire, souvent confronté à des situations grotesques ou ultra-violentes. Cette figure récurrente, plus running gag que véritable personnage dramatique, s’inscrit dans une logique de clin d’œil, de citation, et d’univers partagé chère aux deux réalisateurs.
Ce rôle, bien qu’assez périphérique, a permis à James Parks de devenir une figure culte pour les fans de cinéma grindhouse et de séries B réhabilitées, et montre aussi son aisance dans les ambiances volontairement stylisées et excessives.
Collaborations avec Tarantino : un acteur de confiance
Au-delà d’Edgar McGraw, James Parks a participé à d’autres films de Quentin Tarantino, confirmant sa place dans le cercle restreint des acteurs "de famille" du réalisateur. Il apparaît notamment dans Django Unchained (2012) et The Hateful Eight (2015), deux westerns revisités, à la fois sanglants, théâtraux et hautement stylisés.
Dans The Hateful Eight, il incarne O.B. Jackson, le cocher chargé de conduire les passagers de la diligence piégée dans la neige. Un rôle secondaire, mais particulièrement exposé, dans lequel James Parks joue à fond la carte du bon sens un peu dépassé, dans une atmosphère de paranoïa et de violence rampante. Il y retrouve Kurt Russell, Samuel L. Jackson, et d’autres fidèles de l’écurie Tarantino, avec qui il partage ce goût pour les dialogues tendus, les ambiances confinées et les scènes à combustion lente.
Un acteur fidèle à un style, loin des projecteurs
James Parks ne court pas après les rôles principaux, ni les tapis rouges. Il choisit ses projets selon une logique de fidélité artistique, souvent dans des films où le ton est noir, satirique, voire volontairement outrancier. Il est ce que l’on appelle un acteur de composition, capable de se fondre dans un univers sans en troubler l’équilibre, souvent dans des rôles modestes, mais essentiels à l’atmosphère du film.
En dehors des films de Tarantino et Rodriguez, on le retrouve également dans des séries télévisées comme True Blood, Bones ou Jericho, toujours dans des rôles secondaires mais soignés, avec cette capacité à rendre crédible n’importe quel personnage, même le plus étrange ou le plus effacé.
Filmographie
