Emmy Rossum
- Casting
Détails
| Autre nom | Emmanuelle Grey Rossum |
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| Âge |
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Nationalité |
| Filmographie | 5 films |
États-Unis
Biographie
Emmy Rossum est née le 12 septembre 1986 à New York, aux États-Unis. Son nom complet est Emmanuelle Grey Rossum, et si sa carrière débute très tôt, c’est avant tout par la musique qu’elle entre dans le monde du spectacle. Dotée d’un large registre vocal, elle rejoint à seulement sept ans le chœur des enfants du Metropolitan Opera, rien que ça. Ce début atypique, presque solennel, marque la première étape d’un parcours qui n’aura de cesse de jongler entre musique et jeu d’actrice.
Une formation musicale qui nourrit le jeu
Ce que beaucoup ignorent, c’est que Emmy Rossum a reçu une formation musicale poussée, et qu’elle possède une voix de soprano lyrique. Très tôt, elle chante en plusieurs langues, dans des productions de haut niveau, ce qui lui offre une discipline et une maîtrise de la scène peu courantes chez les enfants-acteurs. Elle poursuit en parallèle une scolarité accélérée, obtenant son diplôme d’études secondaires à seulement 15 ans, puis entame des études à l’université Columbia. Oui, certains dorment moins que d'autres.
Cette rigueur artistique se retrouve plus tard dans ses choix de rôles, où elle apporte souvent une gravité, une sensibilité et un sens du détail très perceptibles. Quand Emmy Rossum entre à l’écran, elle ne cherche pas l’effet : elle incarne, profondément.
Le passage au cinéma, de Mystic River au Fantôme de l’Opéra
Au cinéma, Emmy Rossum commence par de petits rôles dans les années 90, mais c’est en 2003, dans Mystic River de Clint Eastwood, qu’elle obtient un début de reconnaissance critique. Elle n’y tient pas le rôle principal, mais sa performance contribue à l’intensité dramatique du film. L’année suivante, elle est propulsée sur le devant de la scène grâce à The Day After Tomorrow, où elle partage l’affiche avec Jake Gyllenhaal. Film catastrophe typique des années 2000, il la fait surtout connaître du grand public.
Mais c’est Le Fantôme de l’Opéra (The Phantom of the Opera, 2004) de Joel Schumacher qui lui offre un rôle à la mesure de ses talents multiples. Elle y incarne Christine Daaé, jeune chanteuse d’opéra, dans une adaptation musicale exigeante où elle mêle jeu dramatique et performance vocale. Le film divise, mais Emmy Rossum y impressionne par sa maturité et sa maîtrise, à seulement 18 ans. Elle décroche une nomination aux Golden Globes, un signe que sa carrière pourrait bien s’envoler pour de bon.
Shameless, la série qui change tout
C’est pourtant à la télévision que Emmy Rossum s’impose durablement, avec le rôle de Fiona Gallagher dans la série Shameless (version américaine), diffusée à partir de 2011. Dans ce portrait brut et souvent sans filtre d’une famille chaotique de Chicago, elle tient le rôle de l’aînée, figure de pilier malgré elle. C’est un personnage exigeant, tour à tour drôle, désespérée, vulnérable et combative.
Durant neuf saisons, Emmy Rossum porte littéralement la série, dans un registre à mille lieues de ses rôles précédents. Finie la douceur lyrique de Christine, bienvenue dans les galères du quotidien. Son interprétation est saluée pour sa justesse, son intensité émotionnelle, mais aussi pour sa capacité à passer de la comédie au drame en un battement de cil. Fiona, c’est l’un de ces rôles qui laissent une empreinte durable — et qui, dans son cas, redéfinissent complètement son image publique.
Artiste complète, de l’écran à la musique
En parallèle de sa carrière d’actrice, Emmy Rossum poursuit aussi une carrière musicale. Elle sort plusieurs albums, dont Inside Out en 2007, aux tonalités pop classique et orchestrale, et Sentimental Journey en 2013, un recueil de reprises aux accents rétro. Là encore, pas de course aux hits, mais un vrai soin porté à l’esthétique sonore, à l’interprétation, à la narration par la voix.
Emmy Rossum semble tracer son parcours artistique en évitant soigneusement les sentiers tout tracés. Elle alterne cinéma, télévision, musique, parfois même réalisation (elle a réalisé plusieurs épisodes de Shameless), toujours avec une volonté visible de ne pas se laisser enfermer dans une seule case.
Filmographie
