Dee Wallace
- Casting
Détails
| Autre nom | Deanna Bowers |
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| Âge |
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Nationalité |
| Filmographie | 10 films |
Biographie
Dee Wallace, de son nom complet Deanna Bowers, est née le 14 décembre 1948 à Kansas City, dans le Kansas, aux États-Unis. Avec une carrière qui s’étend sur plus de quarante ans, elle est devenue une figure incontournable du cinéma américain, notamment dans les genres fantastique et horreur, mais pas uniquement. Sa capacité à incarner des mères protectrices, des femmes fortes ou des survivantes face à l’indicible, a fait d’elle bien plus qu’un simple “visage connu” du grand écran : Dee Wallace est une présence rassurante, humaine, et profondément ancrée dans l’imaginaire collectif.
Une actrice formée au théâtre, passée maître dans l’art de l’instinct
Avant de devenir l’un des visages emblématiques du cinéma de genre, Dee Wallace se forme en théâtre à l’université du Kansas, où elle étudie à la fois l’art dramatique et l’éducation. Elle débute sa carrière en tant que professeur d’art dramatique, avant de se lancer pleinement dans le métier d’actrice dans les années 70. Ses premières apparitions à la télévision (dans The Streets of San Francisco, Lou Grant, ou encore Starsky & Hutch) la révèlent comme une comédienne dotée d’un jeu naturel et très émotionnel, une qualité qui deviendra sa signature.
Dès ses premiers rôles au cinéma, elle séduit par sa sincérité, sa vulnérabilité maîtrisée et une énergie douce qui contraste souvent avec la violence ou l’étrangeté des univers dans lesquels elle évolue. Très vite, elle devient une actrice de choix pour incarner des personnages auxquels le public peut s’identifier, même dans les situations les plus surnaturelles.
E.T. l’extra-terrestre : un rôle emblématique et universel
Pour beaucoup, Dee Wallace reste avant tout la maman d’Elliott dans E.T. the Extra-Terrestrial (1982), le chef-d’œuvre de Steven Spielberg. Elle y incarne Mary, une mère célibataire touchante et courageuse, plongée malgré elle dans une aventure cosmique. Son interprétation, tout en sobriété et en émotion contenue, contribue largement à l’intensité du film. Sans jamais tomber dans le pathos, elle représente le cœur humain du récit.
Ce rôle, central mais souvent sous-estimé, permet à Dee Wallace de toucher un public mondial. Il inscrit son nom dans une certaine mémoire du cinéma familial, et prouve qu’elle peut briller dans des productions grand public sans renier ses instincts d’actrice instinctive et engagée.
Une reine discrète du cinéma d’horreur
Mais la carrière de Dee Wallace ne se limite pas à E.T.. Elle est aussi une reine du scream, l’une de ces “scream queens” respectées, mais avec une approche plus nuancée que les clichés du genre. Dès la fin des années 70, elle s’illustre dans The Hills Have Eyes (1977) de Wes Craven, un film culte du survival horrifique, où elle campe une survivante marquée, mais déterminée.
Elle enchaîne avec The Howling (1981), où elle affronte une communauté de loups-garous, et Cujo (1983), adapté de Stephen King, où elle livre une performance particulièrement éprouvante. Coincée dans une voiture avec son fils, face à un chien enragé, Dee Wallace parvient à faire de cette situation absurde une expérience émotionnelle brute, où la peur se mêle à la volonté inébranlable de protéger son enfant. Une prestation qui reste, encore aujourd’hui, l’une des plus puissantes du cinéma d’horreur des années 80.
Son lien avec le genre ne s’est jamais démenti. Elle continue de tourner dans des films d’horreur indépendants, des thrillers surnaturels, ou des hommages rétro au cinéma bis, avec une régularité impressionnante. On la retrouve par exemple dans Lords of Salem de Rob Zombie, Critters Attack! ou encore dans The House of the Devil.
Une longévité rare et une passion intacte
Avec plusieurs dizaines de films à son actif et de nombreuses apparitions à la télévision (de Grey’s Anatomy à Supernatural), Dee Wallace incarne une forme de résilience tranquille dans l’industrie hollywoodienne. Elle n’a jamais connu de période de disparition ou de creux majeur, mais a su, au fil des années, adapter son image, passer de la jeune femme vulnérable à la mère courage, puis à la doyenne bienveillante ou inquiétante selon les besoins du récit.
Elle est également auteure, coach de vie et conférencière. Elle partage ses réflexions sur la spiritualité, la guérison intérieure, et la créativité. Cette facette moins connue de sa personnalité confirme qu’elle est aussi tournée vers la transmission, loin des clichés de l’actrice figée dans un genre ou une époque.