Catherine Zeta-Jones

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Détails

Âge
Nationalité
Filmographie 11 films
Récompenses 2 nominations et 2 victoires

Biographie

Catherine Zeta-Jones, de son nom complet Catherine Zeta Jones, est née le 25 septembre 1969 à Swansea, au Pays de Galles (Royaume-Uni). Actrice britannique à la beauté classique et au charisme magnétique, elle s’est imposée à Hollywood grâce à un mélange rare de glamour, d’intensité et de timing comique, devenant l’une des figures féminines les plus marquantes du cinéma des années 2000.

Souvent associée à des rôles de femmes fatales, de danseuses incendiaires ou d’épouses sophistiquées, Catherine Zeta-Jones est en réalité une actrice bien plus polyvalente que son image ne le laisse parfois entendre. Elle a su conjuguer grande séduction hollywoodienne et autodérision, dans un parcours ponctué de succès critiques, de rôles emblématiques et d’une Oscar bien mérité.

Une ascension venue de la scène… et d’un conte de fées médiatique

Avant les tapis rouges, Catherine Zeta-Jones débute sur les planches, avec une formation de chant et de danse qui la mène à jouer dans plusieurs comédies musicales du West End londonien, notamment 42nd Street. Elle se fait ensuite connaître à la télévision britannique dans la série The Darling Buds of May (1991–1993), où son charme solaire fait immédiatement mouche.

Mais c’est en traversant l’Atlantique que sa carrière prend un virage décisif. En 1998, elle explose à l’écran dans The Mask of Zorro de Martin Campbell, où elle incarne la fougueuse Elena aux côtés d’Antonio Banderas. Entre robe corsetée, duel d’épées et répartie piquante, elle devient la nouvelle égérie du cinéma d’aventure, dans la tradition des grandes stars du Golden Age hollywoodien.

Le public est conquis, la critique aussi, et Hollywood ne tarde pas à lui ouvrir les bras, avec une avalanche de rôles aussi variés que prestigieux.

L’âge d’or hollywoodien : Traffic, Chicago et le sommet de sa carrière

Après Zorro, Catherine Zeta-Jones enchaîne avec Entrapment (1999), thriller glamour où elle partage l’affiche avec Sean Connery, puis Traffic (2000) de Steven Soderbergh, dans lequel elle incarne la femme d’un baron de la drogue, froide et déterminée. Ce rôle, bien plus ambigu qu’il n’y paraît, révèle sa capacité à jouer des personnages complexes, loin de la simple figure décorative.

Mais c’est avec Chicago (2002), adaptation de la comédie musicale de Broadway, que Catherine Zeta-Jones atteint un sommet artistique. Dans le rôle de Velma Kelly, danseuse meurtrière à la langue bien pendue, elle combine chant, danse et charisme félin, éclipsant parfois même Renée Zellweger par son aplomb. Sa performance lui vaut l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, et confirme ce que beaucoup soupçonnaient : elle n’est pas seulement une belle actrice — elle est une actrice de talent, capable de tout.

Une carrière en pointillés, entre glamour assumé et vie privée protégée

Après ce pic de notoriété, Catherine Zeta-Jones alterne grandes productions et films plus discrets, avec une sélection de rôles souvent marqués par le raffinement, l’humour et l’autorité féminine. On la retrouve dans Intolerable Cruelty (2003) des frères Coen, Ocean’s Twelve (2004), The Terminal (2004), ou encore No Reservations (2007), où elle incarne une cheffe étoilée aussi exigeante que touchante.

En parallèle, sa vie personnelle fait régulièrement la une des médias : son mariage en 2000 avec Michael Douglas, de 25 ans son aîné, alimente les rubriques people, tout comme les épreuves qu’ils traversent (maladie de Douglas, dépression post-partum de l’actrice). Zeta-Jones gère pourtant cette exposition avec une élégance rare, refusant les confessions à outrance tout en parlant ouvertement de ses troubles bipolaires, qu’elle aborde avec lucidité et sans pathos.

Une image forte, entre féminité classique et autorité moderne

Ce qui distingue Catherine Zeta-Jones, c’est sa capacité à incarner la femme fatale avec une intelligence émotionnelle qui dépasse le cliché. Elle joue souvent des personnages maîtres de leur image, capables d’utiliser leur beauté comme un outil, mais jamais comme une fin en soi. Elle a le sens du drame, mais aussi de la comédie ; de la légèreté, mais aussi de la gravité.

Et surtout, elle sait disparaître derrière ses personnages, tout en laissant une empreinte immédiatement reconnaissable. Peu d’actrices peuvent, avec autant de naturel, passer d’une chanson de cabaret à un face-à-face tendu avec la CIA.

Catherine Zeta-Jones : une actrice rare, entre classicisme et réinvention

Catherine Zeta-Jones, c’est un peu l’écho moderne des grandes actrices du passé — une femme de cinéma au sens le plus noble du terme, capable d’allier puissance dramatique, présence physique et vrai sens du spectacle. Elle n’a jamais cherché à être omniprésente, ni à se plier aux tendances hollywoodiennes du moment. Elle a préféré tracer une carrière à sa mesure : brillante, intense, parfois discrète, mais toujours stylée.

Aujourd’hui, elle continue d’apparaître dans des projets choisis, à la télévision ou au cinéma, en cultivant cette même élégance distante mais magnétique, qu’elle soit dans un palace des années 20 ou un thriller contemporain.

Et s’il faut résumer sa place dans le paysage hollywoodien, on pourrait dire ceci : Catherine Zeta-Jones n’est pas une star passagère, elle est une présence. Une silhouette. Une voix. Et surtout, un regard qu’on n’oublie pas.

Filmographie

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