Cameron Diaz
- Casting
Détails
| Âge |
|
Nationalité |
|---|---|
| Filmographie | 15 films |
| Récompense | 1 nomination et 0 victoire |
Biographie
Cameron Michelle Diaz est née le 30 août 1972 à San Diego, en Californie (États-Unis). Actrice, productrice et ex-mannequin, elle a longtemps incarné la Californienne par excellence : blonde, énergique, rayonnante… mais bien plus fine qu’il n’y paraît.
De The Mask à Mary à tout prix, en passant par Charlie’s Angels ou Vanilla Sky, Cameron Diaz a dominé Hollywood pendant près de deux décennies, avant de disparaître presque complètement du paysage médiatique — par choix, pas par oubli.
Ce retrait volontaire n’a fait que renforcer la fascination autour de cette actrice aussi drôle qu’insaisissable, aussi populaire que singulière.
Les débuts de Cameron Diaz : mannequinat, culot et The Mask
Avant de devenir actrice, Cameron Diaz est mannequin à l’adolescence. Repérée par une agence dès l’âge de 16 ans, elle travaille pour Levi’s, Calvin Klein et Coca-Cola, puis voyage beaucoup, notamment au Japon. Elle n’a aucune formation de comédienne lorsqu’on lui propose, à 21 ans, de passer un casting pour The Mask (1994), face à un Jim Carrey au sommet de sa popularité.
Et là, coup de tonnerre : le film cartonne, et Diaz crève littéralement l’écran. Sa beauté glamour, sa présence joyeuse et son naturel séduisent immédiatement. Elle devient, en une seule apparition, la nouvelle révélation d’Hollywood.
Cameron Diaz dans les années 90-2000 : comédie romantique, dérision et films cultes
Après The Mask, Cameron Diaz ne se repose pas sur son physique. Elle enchaîne les rôles dans des films indépendants (The Last Supper, Feeling Minnesota), puis s’impose peu à peu comme une actrice de comédie irrésistible, capable de jouer à fond la carte du ridicule, sans jamais se prendre au sérieux.
C’est Mary à tout prix (1998) qui marque un tournant : réalisé par les frères Farrelly, le film devient culte et révèle le génie comique de Cameron Diaz, notamment dans la fameuse scène du gel capillaire improvisé (si tu sais, tu sais). Elle enchaîne ensuite avec des succès comme Very Bad Things, Being John Malkovich (où elle est méconnaissable), Charlie’s Angels, Vanilla Sky ou encore The Holiday.
À son apogée, elle figure parmi les actrices les mieux payées d’Hollywood, tout en refusant de se cantonner aux clichés. Elle alterne les films grand public et les rôles plus exigeants, avec une facilité parfois sous-estimée.
Une voix culte et des choix affirmés
On oublie souvent que Cameron Diaz est aussi la voix de la princesse Fiona dans la saga Shrek, dont elle double tous les volets entre 2001 et 2010. Ce rôle, bien que d’animation, contribue à renforcer son image : celle d’une actrice capable de mêler autodérision, tendresse et modernité.
Mais à partir du début des années 2010, elle ralentit peu à peu. Ses derniers rôles — dans Bad Teacher, The Other Woman, Sex Tape ou Annie — rencontrent un succès inégal, et l’actrice semble vouloir s’éloigner d’un système hollywoodien qu’elle juge contraignant.
Une retraite médiatique… mais pas une disparition
En 2014, Cameron Diaz annonce qu’elle fait une pause dans sa carrière. Ce n’est pas un retrait dramatique, mais un besoin de reprendre le contrôle de sa vie. Elle se marie en 2015 avec Benji Madden, musicien du groupe Good Charlotte, et devient maman en 2019 d’une petite fille, Raddix. Un changement de rythme qu’elle assume pleinement, loin des tapis rouges et des studios.
Elle publie deux livres sur le bien-être (The Body Book et The Longevity Book), investit dans des marques éthiques et lance une entreprise de vin bio, Avaline. Plus que jamais, Cameron Diaz privilégie la liberté personnelle à la visibilité publique, sans chercher à faire parler d’elle à tout prix.
Un retour discret, mais réel
Après huit ans d’absence, Cameron Diaz décide de revenir au cinéma. Elle tourne en 2022 aux côtés de Jamie Foxx dans Back in Action, une comédie d’action prévue sur Netflix. Ce retour, encore confidentiel au moment de l’annonce, est très attendu par ses fans, qui n’ont jamais vraiment cessé de l’aimer.
Elle n’a peut-être jamais reçu d’Oscar, ni fait de grands discours militants, mais elle reste l’une des figures les plus emblématiques d’un certain Hollywood des années 90-2000, alliant naturel, humour et élégance. Et dans un monde où l’on disparaît parfois pour de mauvaises raisons, Cameron Diaz a eu l’intelligence rare de choisir sa sortie… sans amertume, ni drame.