Blake Lively

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Filmographie 9 films

Biographie

Blake Lively, de son nom complet Blake Ellender Lively, est née le 25 août 1987 à Los Angeles, en Californie (États-Unis). Actrice américaine révélée au grand public grâce à la série Gossip Girl, elle s’est peu à peu construite une place dans le paysage hollywoodien, non pas comme superstar tapageuse, mais comme figure élégante et discrète, aux choix de carrière mesurés et souvent surprenants.

Issue d’une famille de comédiens et de professionnels du cinéma, Blake Lively baigne dans l’univers du spectacle dès l’enfance, mais c’est avec une certaine prudence — et un flair commercial évident — qu’elle se fraye un chemin vers la reconnaissance, d’abord auprès des jeunes spectateurs, puis dans des rôles plus nuancés, allant du thriller à la comédie dramatique.

Gossip Girl : le tremplin d’une génération

Le rôle de Serena van der Woodsen dans Gossip Girl (2007–2012) a marqué toute une génération. Blonde glamour au passé flou, adulée ou détestée selon les épisodes, Serena est devenue une icône pop de la fin des années 2000, et Blake Lively avec elle.

La série, située dans le New York huppé de l’Upper East Side, offrait un mélange de scandales, romances et luxe décomplexé — et Blake Lively y apportait une présence à la fois solaire, vulnérable et énigmatique. Si certains critiques ont parfois minimisé son jeu dans ces premières années, elle a su imposer une figure singulière : celle de l’héroïne imparfaite, plus fatiguée que féroce, un peu perdue mais toujours magnétique.

Et surtout, elle ne s’est pas laissée enfermer dans ce personnage.

Du teen drama à Hollywood : une carrière bien dosée

Dès la fin des années 2000, Blake Lively cherche à se détacher de son image de star de série. Elle apparaît dans The Sisterhood of the Traveling Pants (2005 et 2008), film choral pour adolescentes qui met en avant son naturel et sa douceur, loin du vernis mondain de Gossip Girl.

C’est cependant avec The Town (2010), thriller musclé de Ben Affleck, qu’elle surprend : elle y campe une jeune mère droguée, paumée et fragile, dans un contre-emploi salué par la critique. Exit les robes de créateur, bonjour la transformation. Son accent, son énergie nerveuse, son regard éteint — tout y est juste, et révèle une actrice capable de quitter le glamour pour creuser la fêlure.

Elle enchaîne ensuite avec des rôles plus variés, entre drame romantique (The Age of Adaline, 2015), survival haletant (The Shallows, 2016), et comédie noire (A Simple Favor, 2018). Cette dernière, réalisée par Paul Feig, la montre dans un rôle de manipulatrice chic et vénéneuse, face à Anna Kendrick, et prouve son aisance à jouer avec son image, voire à la détourner.

Une image publique maîtrisée : mode, famille, discrétion

En parallèle de sa carrière, Blake Lively construit une image publique très soignée, souvent associée à la mode (notamment sur les tapis rouges du Met Gala ou du Festival de Cannes), mais sans excès de visibilité. Elle est mariée depuis 2012 à Ryan Reynolds, avec qui elle forme l’un des couples les plus suivis (et les plus facétieux) du monde du divertissement, mais sans verser dans l'exhibition.

Elle est aussi connue pour ne pas avoir de styliste personnel, ce qui fait d’elle une exception à Hollywood. Elle choisit elle-même ses tenues, ses collaborations, ses engagements, avec un sens aigu de la présentation. Maîtrise de l’image, oui — mais toujours avec une touche personnelle, une forme de sobriété dans un univers souvent très codifié.

Une carrière sélective, mais pleine de potentiel

Blake Lively n’a pas tourné dans une multitude de films depuis la fin de Gossip Girl, et cela semble être un choix délibéré. Plutôt que de multiplier les apparitions, elle privilégie les projets qui lui permettent d’explorer des personnages forts, souvent féminins, parfois ambigus, avec un équilibre entre exigence dramatique et séduction cinématographique.

Elle s’est aussi aventurée dans la production, développant ses propres projets, et faisant entendre une voix féminine dans une industrie encore dominée par des logiques masculines. Sans faire de grands discours militants, elle participe à une évolution en douceur mais constante des figures féminines à l’écran — moins décoratives, plus autonomes, et surtout, plus imprévisibles.

Blake Lively : l’ambition tranquille

Blake Lively, c’est l’archétype de la star que l’on croit connaître… mais qui échappe toujours un peu. Elle aurait pu capitaliser sans fin sur son image glamour post-Gossip Girl. Elle a préféré prendre des risques, se réinventer en silence, et travailler avec régularité plutôt qu’enchaîner les blockbusters.

Elle n’a pas encore eu le "rôle ultime" qui redéfinit une carrière — mais elle a déjà prouvé qu’elle en avait l’amplitude, la technique, et le cran. Et surtout, elle avance à son rythme, sans tapage ni besoin de plaire à tout prix.

Parce qu’au fond, ce qu’elle incarne peut-être le mieux, c’est ça : une force tranquille, élégante, un peu mystérieuse, qui ne joue jamais la facilité.

Filmographie

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