Speed

La saga Speed, c’est l’art de transformer un simple bus en bombe à retardement sur roues. Tout commence en 1994 avec Speed, où Keanu Reeves incarne un flic chargé d’empêcher un bus de ralentir sous peine d’explosion. À ses côtés, Sandra Bullock, passagère devenue conductrice malgré elle, dans un Los Angeles où même les embouteillages sont mortels.

Premier film nerveux, tendu et efficace, Speed repose sur un concept simple, mais brillamment exécuté : pas de pause, pas de frein, juste de la vitesse, du suspense, et des punchlines bien placées. Il a imposé la formule “action non-stop” qui allait faire école par la suite.

La saga Speed compte un second volet, Speed 2: Cruise Control (1997), où l’action passe du bitume à un paquebot. Sans Keanu Reeves, mais avec de l’eau, des freins en moins… et beaucoup de critiques. Malgré tout, la franchise reste associée à une époque où le mot “blockbuster” rimait avec adrénaline pure.

Bref, la saga Speed, c’est du cinéma d’action à l’ancienne, sans effets numériques outranciers, mais avec une pression maximale au moindre ralentissement.